Kiss design !

Anthony van den Bossche de Duende PR, une agence de relations presse spécialisée dans le design, nous envoie cette drôle de création qui permet « le baiser plus. »

Le design se niche partout vont encore dire… les mauvaises langues.

A la lecture du communiqué, il n’est pas certain qu’on comprenne bien le but…

Et pour le moins c’est nouveau !

Bon à vous de vous faire une idée.

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Extrait du communiqué de presse :

Dans le cadre du parcours « Conversations » des Designer’s Days, Didier Faustino installe « Interzone » dans les vitrines du Lafayette Maison avec Doppelgänger, une pièce produite pour l’occasion.

Un masque blanc se dédouble. Ses parties siamoises fusionnent recréant une sorte de prothèse pour un baiser miroir.

Le masque à double entrée oriente les têtes de ceux qui s’y insèrent, définissant la limite minimum, une frontière intangible devenue réelle. Doppelgänger semble empêcher le contact et pourtant il révèle un lien, la rencontre des bouches qui s’encastrent l’une dans l’autre à travers un orifice parfaitement tracé, dimensionné.

Tel un masque hygiéniste maintenu en équilibre, Doppelgänger apparaît comme une prothèse qui règle l’échange du baiser.

Doppelgänger force le tête-à-tête pour sentir l’autre, le laisser s’insinuer dans son monde intime, au risque d’y rencontrer son alter ego et de s’y perdre.

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Didier Faustino a bénéficié du soutien de Sculpteo.com, une plateforme entièrement en ligne qui permet de produire des objets d’une grande finesse à partir de fichiers numériques 3D.

Selon Didier Faustino : « Cette technologie nous autorise à augmenter le niveau de finesse et de précision sur des détails parfois difficiles à gérer lorsque nous réalisons des modèles manuellement. Aujourd’hui grâce à des entreprises telles que Sculpteo, ce type d’impression devient accessible au plus grand nombre et permet une grande liberté dans la création. Nous pouvons également dupliquer plus aisément une œuvre, tel un moule numérique qui serait détruit une fois les exemplaires tirés.

Cette nouvelle forme de création nous questionne sur la différence entre l’objet physique et son double virtuel, différence qui tend à s’effacer à mesure que les technologies se perfectionnent. »