Vente en ligne…

Nous vivons dans un milieu encombré d’objets… Mais n’a-t-on pas envie d’y voir plus clair
A moins que l’impact financier de toutes ces choses inutiles ne commence à émerger ?

Analyse de Nicolas Chomette de B&G Design.

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Selon une étude menée par PriceMinister auprès d’internautes, plus de 7 personnes interrogées sur 10 estiment garder des objets dont elles n’ont plus l’usage et 95 % des répondants ressentent le besoin de faire un grand ménage, pour gagner de la place autant que pour se débarrasser de ce qui n’est pas utile. En tête, les vêtements, les livres, les objets de déco et les jouets. Mieux encore, toujours selon le même sondage, 71 % des personnes interrogées estiment avoir chez elles pour plus de 100 euros d’objets inutiles, 25 % pour plus de 500 euros.

Voilà de quoi relancer le pouvoir d’achat comme l’ont bien compris les sites de ventes en ligne. Voilà qui annonce aussi l’émergence d’un nouveau modèle économique. Signe des temps (de crise) ou effet co-latéral des possibilités offertes par le net, les consommateurs ont désormais une vision économique de ce qui les entoure, preuve que la consommation est bien en train de se réinventer. Pourquoi accumuler ? Pourquoi conserver ce qui ne sert pas ? Pourquoi les envies devraient-elles toujours dominer les besoins ?

Il ne s’agit pas de renoncer à la consommation, mais de l’envisager différemment. Plus sereinement, plus simplement, plus légèrement. Comme un vecteur de bien-être et non une course en avant.

Le géant de la distribution américaine Wal-Mart n’a-t-il pas fait évoluer sa signature de  » Always low price  » (Des prix bas tous les jours) à « Save money. Better life » (Faire des économies.

Vivre mieux) ?