Les 10 commandements du logotype et de l’identité visuelle

Voici un beau cadeau que nous fait l’agence Saguez & Partners et plus particulièrement Bertrand Raison directeur stratégique : les commandements qui fondent la réflexion de l’agence face à une nouvelle identité de marque à créer ! Et quand on connaît les performances de cette équipe dans l’univers du design en ce moment (+ 50 % de progression sur année …), on ne peut que tirer profit d’une lecture réfléchie de ces règles.

# 01 Tu préciseras toujours quelles sont les ambitions d’un programme d’identité visuelle.

* Opère t-on dans la continuité ?

* Souhaite-t-on la rupture ?

# 02 Tu n’oublieras jamais que le nom peut aussi exprimer le programme de la marque.

Le « S » de Salomon glisse déjà …

La prononciation de Swatch évoque déjà la modernité compacte de la technique.

# 03 Tu distingueras soigneusement le logotype de l’identité visuelle et éviteras l’amalgame.

* Logotype, le porte-drapeau de la marque : le nom, la typographie, la couleur, la forme.

* dentité visuelle, l’univers visuel de la marque ; supports, applications, lieux, produits, services, stylisme, etc.

Conséquence : on ne peut pas toujours demander au logo (valeurs internes et externes) mais le logotype te l’identité visuelle se nourrissent mutuellement.

D’autant plus, qu’il est rare que l’on voit le logo seul . Il n’est ensomme que la partie émergée de l’identité visuelle.

# 04 Tu observeras avec attention les différentes formes possibles que peut revêtir un identifiant.

*Un nom seul : ex Coca Cola.

*Un signe : symbole ayant une autonomie en dehors du n om de marque, la virgule de Nike, le bonhomme de Michelin, le crocodile de Lacoste, la calèche d’Hermès, le lion de Peugeot, etc.

*Un bloc marque : l’ensemble du logotype de la marque (nom, typo, couleur) inscrit dans une forme fermée (General Electric, Mastercard, Cat, Bic,…).

*L’identifiant ne reste pas forcément enfermé dans la rigidité de son expression.

# 05 Tu ne perdras jamais de vue que le rôle de tout identifiant est d’être reconnu.

Aussi faut-il toujours avoir à l’esprit les trois fonctions de la reconnaissance.

*L’impact : la puissance de différenciation sur un marché.

*La lisibilité : lecture immédiate d’une des caractéristiques majeure du logotype.

*La pertinence : par rapport au lien effectué entre le passé, le présent et le futur de la marque.

# 06 Tu pèseras l’efficacité d’un identifiant à sa capacité de « préempter » l’avenir.

Pour être à l’heure sur un marché, il faut toujours anticiper. Nécessité de voir loin pour bénéficier d’une identité pérenne.

# 07 Tu ne considéreras jamais comme achevé un identifiant qui existe, sans un ujnivers visuel d’accompagnement.

*Un bon identifiant jouit de la cohérence globale de ses codes d’application, sans système d’application, un identifiant n’existe pas.

*Code de couleurs

*Code de formes

*Code de matériaux

*Code de vocabulaire

*Code de visuel

*Code olfactif

*Code sonore, …

# 08 Tu intègreras toujours l’interne avec doigté dans la revente de l’identité.

Si les principaux ambassadeurs de tout programme d’identité, c’est-à-dire l’interne, ne sont pas convaincus, le projet risque l’enlisement.

*Faire savoir

*Faire connaître

*Faire reconnaître

# 09 Tu ne te soumettras pas nécessairement à l’arbitrage des consommateurs

Il s’agit avant tout d’analyser la cohérence de trois éléments indissociables :

*La volonté de la marque

*Les signes émis dans un contexte d’application

* La perception des différents publics

# 10 Tu feras tout pour marquer le jour J.

Ce qui ne s’annonce pas n’existe pas.

Il n’y a pas d’identité sans rituel, sans faire-part de naissance.

Faire connaître, c’est faire savoir.