Les étiquettes à fréquences radio, c’est quoi ?

Science fiction ? Les étiquettes à radio fréquences sont là ! Seul le prix est encore un obstacle. Admirable Design a demandé à son ingénieur packaging maison, Jean-Pierre Goujard de faire le point. Le design va encore bouger …

Le point sur les étiquettes intelligentes…

Protection,information,identification,contrôle, traçabilité.

Le rôle joué par ces étiquettes s’étoffe sans cesse. Une évolution rendue possible grâce à l’intégration des puces. Ces étiquettes ou « TAG » composées d’un support papier ou plastique, d’un circuit intégré, et d’une antenne ou transpondeurs sont activées par un lecteur/encodeur avec un signal selon une fréquence déterminée, puis émettent un signal à leur tour.

Le marché mondial de l’Identification d’Ondes par Radiofréquence (RFID) est évalué pour les prochaines années à 3,6 milliards de dollars.
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Premier bénéfice lié aux étiquettes intelligentes : la possibilité de les dissimuler à l’intérieur de l’emballage, contrairement aux codes à barres (Gencod).
Autre point important du à cette dissimulation : l’absence d’éventuelles détérioration pendant le stockage et le transport.

Cependant les codes à barres et les Tags seront amenés à co-exister souvent sur une même étiquette. Cela impliquera une imprimante à double fonction capable dans la même opération d’imprimer les barres et d’informer les puces.

Définition d’étiquettes RFID.

Pour comprendre se référrer à la carte de crédit. La technologie reste la même. Chaque étiquette se compose d’une micropuce dont la capacité de mémoire peut aller jusqu’à plusieurs K octets et d’une antenne. Le format de l’étiquette se choisi en fonction de l’application (cas spécifique des animaux, par exemple) ou du support étiquetage (palette, bas, emballages badges, produits durs…)

Il ya trois technologies principales qui correspondent à l’utilisation des radios fréquences :
125 KHz (basses fréquence) 13,56 MHz (haute fréquence) et 2,45 GHz (hyperfréquence)

Elles diffèrent entre elles principalement par la distance de lecture sur laquelle interfère aussi la vitesse des défilements des colis ou des produits. Les Tags peuvent être classées en fonction de leur mode d’alimentation : auto-alimentés ou télé-alimentés.

Pour l’exploitation des informations, le système de lecture se compose outre de l’antenne de réception, d’un lecteur qui est relié par liaison série, soit à un PC, soit à un automate.
L’antenne peut avoir différentes formes pour mieux détecter le passage de l’objet. C’est dans ce domaine que se trouve les plus grosses évolutions tehniques.

Plusieurs acteurs clés dans le développement des étiquettes RFID :
Motorola, Stella Electronics, Gemplus, T-Log.

Les puces à Adn …

Autres performances possibles avec ces puces :

Les puces à ADN et les patchs dans les domaines pharmaceutiques et médicaux. Voir les Nanotechnologies. Exemple : On peut prévoir des flotilles de nanorobots injectées dans le corps humain pour surveiller la santé des cellules, la tension , combattre les infections déjà identifiées, voir injecter des médicaments, identifier les tumeurs cancéreuses. Déjà on sait implanter une puce sous la peau pour surveiller la maladie.

Réalité d’aujourd’hui ?

Ces étiquettes RFID font rêver. Mais leur utilisation se heurte à encore beaucoup d’obstacles : le coût (2 à 3 Francs pièce) l’absence de standard (à la différence du Gencod), la fragilité à la chaleur, aux masses métalliques.

Les premières applications sont possible dans la grande distribution, la domotique et la commande à distance des appareils ménagers, les vêtements (le gouvernement américain l’envisage pour les vêtements de soldats) et pourquoi pas bientôt dans l’alimentaire pour la traçabilité des ingrédients.